
Avenue de l’impératrice, comme partout à Biarritz, le cycliste téméraire doit se contenter d’un simple pictogramme au sol, en guise de piste cyclable. Pas de doute, avec ça, il se sent totalement en sécurité! À se demander si la mairie peut voir les cyclistes en peinture…
Michel Veunac nous avait promis une rupture totale avec l’ère Didier Borotra, et, une fois de plus, il tient parole. On se souvient qu’en décembre 2011, l’association Bizi Kleta avait offert un vélo au sémillant maire de l’époque « pour lui rappeler que le vélo, ça existe« . Michel Veunac, élu depuis quatre mois dont on attend toujours le programme, promis pour octobre, mais sans que l’année soit précisée, a donc pris à bras le corps, les aménagements cyclistes de la Ville. Il est vrai qu’à côté de ses voisines, Bayonne et Anglet, où les sites propres sont légion, avec des pistes cyclables physiquement séparées de la circulation automobile, Biarritz faisait bien pâle figure.
Heureusement, avec l’enthousiasme qu’on lui connait, notre nouvel édile a résolu le problème d’un coup de pinceau magique. Un peu partout, il a apposé des pictogrammes de cycliste, sur les principaux axes de circulation. Que les automobilistes se fichent comme de leur premier cric de ces pictogrammes, qu’ils continuent à raser les deux roues en ne respectant pas la distance réglementaire d’un mètre cinquante, prévue par le code de la route, qu’il soit impossible à une famille de vacanciers de circuler à vélo, peu importe. Notre Mimi-qui-a-enfin trouvé-une-idée peut le proclamer fièrement : contrairement à son prédécesseur, il a multiplié les pistes cyclables à Biarritz.
Comme si un simple coup de maquillage pouvait transformer une septuagénaire liftée en appétente jeune fille, comme si une soirée gratuite le jeudi à proximité de la Cité naufragée de l’Océan allait précipiter les foules dans le bâtiment, et comme si, pour un nouvel élu, la communication pouvait remplacer les idées, les projets et la vision d’avenir.
Pauvres de nous!
Tout le monde en parle du ridicule de cette situation. Ils le font exprès je pense. J’espère…
Pauvres cyclistes, pauvres de nous. De quelle fine équipe on a hérité là…
Voilà qui est dit et BIEN DIT !
Est-ce que ça changera quelque chose ? … ça reste à voir !
L’opposition (en est-il UNE ?) pourrait peut-être demander à l’EDILE ELU de faire le PARCOURS à bicyclette de SA ville pour vérifier que la peinture ne s’efface pas sous les pneus …
Ce que j’en dis … bien sûr ! … n’est que ce que j’en pense en VOUS lisant :-)))
Au plaisir !
Soyons raisonnable. Borotra avait bien un boyau d’avance et Veunac n’a pas su éviter le pictogramme qui fait chuter. Vu la topographie, le vélo à Biarritz, c’est bon pour David Millar et la pharmacopée qui va avec.